Le SAT, alternative temporaire au bidonville, et solution permettant de sortir du cycle des évacuations suivies de réinstallation. L’exemple d’un site à Cranves-Sales en Haute-Savoie, mené à bien grâce à la détermination des deux collectivités locales en lien avec l’Etat.
Une soixantaine de personnes s’est installée cet été sur un terrain communal situé en face du bidonville où elles vivaient dans des conditions de vie dégradées et dangereuses. Le nouveau terrain, dont la fermeture est prévue en 2027, a été aménagé pour accueillir les familles et fait l’objet d’une convention d'occupation entre la mairie de Cranves-Sales et Annemasse Agglo.
Cette résorption s’inscrit dans le cadre d’un protocole territorial partenarial, comme le préconise l’instruction gouvernementale du 25 janvier 2018. Le travail préparatoire a été très important et collectif.
Encadrée par les pouvoirs publics, l’installation sur le SAT fait l’objet d’une contractualisation avec les familles et ces dernières bénéficient d’un accompagnement social, réalisé par Alfa3a, pour des projets de sortie. Ce déménagement a permis la sécurisation des conditions de vie des habitants. L’enjeu est à présent la gestion du site. Les acteurs locaux ont mis en place des modalités de suivi afin d'aborder de manière partenariale la vie du site.
La création du SAT a été co-financée par l’Etat et les collectivités (crédits du BOP 177, DSIL, CD74, Annemasse Agglo, commune de Cranves-Sales), pour un coût final à moins de 10 euros par jour et par personne.
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